Le Chien de Prairie ou la Répartition des tâches
Les Rongeurs sont attirés par une forme de vie austère et dure. Ils échafaudent des plans ambitieux. Leur désir de constructions durables vise à abriter une famille, ou un groupe auquel ils tiennent beaucoup. Lents mais réfléchis, solides et équilibrés, secs et rigides, ils se réalisent dans la construction de structure sociale. Ils resserrent le lien qui les unissent de longue date à leur culture, leur civilisation.
Sans cesse sur les nerfs, le Chien de Prairie a un grand besoin de réflexion, de critique, et de sélection afin d’adopter la meilleure réponse face à une situation donnée. Son goût pour la perfection lui procure mille angoisses tant qu’il n’a pas atteint cette optimisation des choses qui l’obsède. Terré dans l’ombre et recroquevillé sur des questions matérielles, il peut lâcher prise et bondir en cas de danger ou de surmenage. Cette sensibilité qui freine les sentiments est sans doute assez difficile à vivre au quotidien, car il lui faut un milieu très particulier pour se sentir bien, comme une plante qui ne supporte pas tous les types de sols. Elle est toutefois fort utile dans un cadre professionnel et pratique, puisque son exigence lui permet de mieux maitriser son sujet, même si c’est au détriment de l’instinct et de la spontanéité.
Les particularités du Chien de Prairie
Sa sensibilité terre à terre en parfait accord avec sa volonté renforce sa productivité. A l’affut de tout, quelque peu angoissé par le monde qui l’entoure, le Chien de Prairie passe au crible tout ce qu’il voit, analyse ce qu’il entend, et critique ce qu’on lui donne, afin d’adopter la réponse la plus rationnelle dans chaque situation. Son goût pour la perfection lui procure mille inquiétudes tant qu’il n’a pas atteint l’optimisation des sujets qui l’obsèdent. Son action est tournée vers les autres, et se spécialise souvent dans un domaine bien précis. le Chien de Prairie devient ainsi un expert et son avis est peu à peu recherché, car utile à la société toute entière.
Quelque soit le sujet qui l’intéresse, le Chien de Prairie cherche toujours à questionner les aspects structurants et fondamentaux de la vie en commun afin de savoir si la « maison » est solide, ou s’il faut modifier des éléments pour la rendre plus sûre et plus durable. le Chien de Prairie a donc un œil toujours vigilant sur ses congénères dans l’optique de les protéger, mais aussi de les remettre dans le droit chemin de la construction sociale, et parfois même d’en exclure un élément qui ne se conformerait pas au règlement collectif.
La peur, l’angoisse et le soupçon, sont des émotions que le Chien de Prairie ressent plus que les autres, et qu’il transmet facilement autour de lui. Ce sont ces émotions, a priori restrictives, qui permettent la cohésion du groupe et la pérennité de l’édifice commun. Ce sont en fait des normes, nécessaires à la stabilité du groupe. le Chien de Prairie utilise la critique et l’optimisation de l’autre comme moyen de construction sociale, mais aussi de réussite sociale. Ambitieux, le Chien de Prairie fonde toute son œuvre sur son esprit critique, qui cherche à améliorer, à réparer le « vivre-ensemble ».
Les pouvoirs du Chien de Prairie
le Chien de Prairie n’a pas son pareil pour développer des outils spécifiques et des modes d’emploi précis qui rendront la vie commune plus sûre et plus durable. Il permet une structuration utile et fonctionnelle du groupe auquel il appartient, en vue de le pérenniser.
Le natif du Chien de Prairie aura tout intérêt à choisir une activité qui exalte son désir de construction sociale, où il pourra assouvir cette soif d’optimisation matérielle. Il saura donner une structuration utile et fonctionnelle à la vie commune, et pourra trouver sa place dans la société comme professeur, gardien, conseiller, critique social, ou toute carrière où il s’agit de fournir des outils précis et adaptés à sa société. Quel que soit le domaine qu’il choisira, il aura à cœur de travailler à une œuvre collective.
Ex : Stephen Hawking, David Lynch, Michel Onfray